Pourquoi ma Pile A Lire est-elle si grande ?

Le premier fil rouge de cette année concerne le dépoussiérage de ma bibliothèque. Souvenez-vous. En décembre 2022, je vous sollicitais pour m’aider à déterminer mes résolutions de janvier. L’idée de venir à bout de ma pile à lire est apparue comme la première intention à mettre en œuvre. Et après un bilan exhaustif des bouquins en attente, je suis parvenue au nombre hallucinant de 133 livres non lus ! Alors, pourquoi ma PAL est-elle si grande ?

Ma Pile À Lire répond à des projets

Une partie de mon activité professionnelle consiste à étudier des sujets de culture générale, des notions de psychologie ou de coaching, des techniques de PNL ou d’hypnose et bien évidemment tout ce qui peut avoir un rapport avec l’écriture. De fait, dès que j’imagine un projet ou que l’on me propose de monter une prestation, j’établis une bibliographie en lien avec le thème… ce qui augmente ma PÀL !

Les livres viennent à moi

Je fais partie d’une génération confrontée au décès de ses ainés. De fait, quand j’aide une connaissance à débarrasser l’appartement d’un parent, la question du devenir des romans entassés durant des années se pose systématiquement. Comme nos doyens ne disposaient pas encore la tablette numérique, j’hérite de certaines pépites littéraires.

Par ailleurs, les belles reliures attirent mon attention. Alors ce n’est pas étonnant de retrouver des livres anciens dans ma bibliothèque chinés en brocantes. Et comme l’idée n’est pas de posséder des ouvrages uniquement décoratifs, ils intègrent ma PÀL.

Autre source d’approvisionnement : mes fils. Ils ont subi les lectures imposées en cours de français. Si cela les a dégoûtés de la lecture, je n’ai pu me résoudre à me séparer des œuvres étudiées. Elles attendent donc sagement que je me décide à les lire.

Quant aux fêtes de Noël ou d’anniversaires, l’idée de m’offrir des livres s’est souvent imposée à mes proches. Année après année, ça en fait des bouquins !

Mes voisins aussi sont généreux

Là, je n’ai aucune excuse. Toute la responsabilité de ces ouvrages déposés sur une étagère du hall d’entrée de l’immeuble me revient.

Il y a une dizaine d’années, j’en ai eu assez de participer au système du livre voyageur (bookcrossing.com). Laisser mes bouquins chéris sur un banc en proie aux intempéries ou au mécontentement d’un passant le jetant à la poubelle était devenu agaçant. Un jour, alors que je m’apprêtais à déposer un énième livre dans une rame de métro, je changeais d’avis. Non, l’autobiographie de Pierre Richard ne finira pas dans un caniveau. Elle sera entreposée dans le hall d’entrée de mon immeuble. En quelques semaines, le pli était pris. Mes voisins sont des lecteurs et le troc de livres s’est imposé comme une composante indéfectible de l’ambiance entre voisins. Alors, forcément, je récupère encore des livres à lire…

Et est-ce utile de vous dire que par ailleurs, les boites à livres qui émergent un peu partout sont devenues mes nouveaux pièges ?

Mon enthousiasme fait grandir ma Pile À Lire

Lorsque j’aime un auteur, j’ai envie de lire la totalité de sa bibliographie. Alors toute occasion est bonne pour me procurer l’un de ses ouvrages neufs avant mon entrée dans la consommation raisonnée, aujourd’hui de seconde main.

Dans mon entourage, il y a des gens qui écrivent. Avant que je ne mette moi-même à publier et que je constate que les écrivains en question ne lisaient pas mes propres textes, j’achetais systématiquement les livres de personnes que je connaissais dans la vraie vie comme ceux avec qui j’échangeais sur les réseaux. De ces dizaines d’ouvrages, il m’en reste encore quelques-uns…

Autre piège dans lequel je tombe régulièrement, celui des séries. La première que j’ai dévorée est celle de Christian Jacq sur Ramsès lorsque j’étais adolescente. Depuis, je me fais fréquemment avoir. Si les deux premiers tomes d’une saga me plaisent, il m’est alors impossible de ne pas la finir. Dernière lecture enthousiaste, celle des premiers volets de l’univers de Cassandra Clare qui comprend six volumes évidemment référencés dans ma Pile À Lire !

Les recommandations sont une horreur pour les amateurs de lecture

Les réseaux sociaux m’ont longtemps happée. De fait, les profils d’auteurs ou de créateurs de contenus inspirants ont envahi mes écrans et, avec eux, des partages de leurs lectures du moment. Je regarde aussi La Grande Librairie et suis abonnée à de nombreuses chaines de BookTubueuses. Grosse erreur… une vidéo consultée et ce sont plusieurs titres ajoutés à ma liste. Sans compter que je me suis longtemps laissée bernée par l’effet de mode : rentrée littéraire, livre faisant le buzz, écrivain en vogue, etc.

En dehors de ces « personnalités », j’aime découvrir les auteurs préférés des personnes que je côtoie. Une discussion littérature, en prenant un café avec des amis ou à l’occasion d’une rencontre entre entrepreneurs et me voilà avec de nouveaux titres à intégrer à ma liste de lectures.

Mais je crois que les pires recommandations sont celles des libraires. Il m’a longtemps été impossible d’entrer dans une librairie sans acheter un livre au point que j’ai dû me sevrer de ce genre de comportement comme l’aurait fait un toxico.

En définitive, pourquoi par Pile À Lire est-elle si grande ?

Parce que ma curiosité, mon enthousiasme et mon penchant pour les mots m’ont fait plonger dans l’excès. Que la personne qui n’a jamais eu de comportement compulsif me jette la première pierre !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s