#févrierécrit : Patience

J’adore ce mot. Patience. Il sonne comme un conseil, c’est doux à entendre. Il peut aussi ouvrir la porte d’un univers de calme et de sagesse. C’est une qualité, voire une vertu que l’on préfère souvent à Discipline ou Rigueur, deux substantifs pourtant fort intéressants à inviter dans sa réalité ; et ce dès potron-minet pour bénéficier de leurs saveurs tout au long de la journée.

La Patience n’est pas tendre avec moi. Elle ne vient pas fréquemment me visiter au point que je puisse affirmer que je n’en ai pas. Mon entourage pourrait vous le confirmer. C’est pour cela que je développe Discipline et Rigueur. Sinon, je n’arriverai à rien. Pour autant, je cherche régulièrement à inviter Patience et j’admire ceux qui en ont à revendre. Surtout lorsqu’il s’agit de l’exprimer de manière artistique.

Prenons Mauvaise herbe et compagnie. Julien, qui se cache derrière ce pseudo est pour moi un modèle de patience inventive. Imaginez le temps et l’attention que réclame chacune de ses oeuvres. Peut-être est-il prof de SVT, étudiant en zoologie, vendeur en animalerie spécialisée ou simplement passionné par les p’tites bêtes… quoi qu’il en soit, entre les nécessaires recherches sur le futur insecte de papier, la sélection des matériaux les plus adaptés au projet, la création et la valorisation sur Etsy, c’est certain, Patience est bien installée dans sa vie ! En plus, ses bestioles sous verre sont réalisées avec non pas du papier imagé, mais avec un maximum de feuilles remplies de mots. Vous imaginez bien que pour moi, c’est le top. Je trépigne seulement quant à la réouverture de sa boutique en ligne. Suite à un déménagement, elle est annoncée pour début février. Nous sommes presque à la moitié du mois. L’impatiente que je suis ne tient plus en place…

Lorsque j’ai dressé la liste de mes sources d’inspiration pour #févrierécrit, je pensais mettre la lumière uniquement cet artiste pour évoquer mon manque de patience et donc mon admiration pour ceux qui en ont. Et puis, il y a quelques semaines, je suis tombée sur un frappadingue au sens « Ouah, c’est fou, j’adore ! ». Il fallait dès lors que je vous en parle aujourd’hui. Depuis près d’une dizaine d’années, ce jeune anglais utilise des machines à écrire manuelles (celles avec lesquelles j’ai appris la dactylographie) pour créer des portraits et vues de monuments connus. 200 œuvres produites avec une cinquantaine de machines, à coup de patience et de saisie sonore sur les touches mécaniques. Personnellement, je trouve que c’est du « géniatientif » (mot-valise regroupant les adjectifs génial, patient et créatif). Et le titre que James Cook s’attribue, à savoir Typewriter Artist, c’est une évidence quand on voit son travail.

Bref, c’est en cherchant à modéliser des créateurs comme Julien ou James que j’arriverai un jour à faire de la patience l’un de mes traits de personnalité !

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