Connaissez-vous l’expression « la carte n’est pas le territoire » ? On l’utilise beaucoup en PNL (Programmation Neuro-Linguistique) pour évoquer l’idée que la perception de notre réalité, de notre environnement, est limitée. On emploie aussi cette métaphore pour imager le fait que chacun de nous dispose d’une carte unique, car élaborée à partir de notre éducation, de notre parcours, de nos rencontres… bref, de nos expériences. En admettant l’idée que « la carte n’est pas le territoire », nous acceptons que notre vérité diffère de celle du voisin. Un repas de famille peut paraît agréable aux uns et ennuyeux aux autres par exemple. Et si on ajoute à cela les biais cognitifs, de réelles incompréhensions peuvent s’inviter.
Ce sont ces divergences que Marc Tourneboeuf met en avant dans des textes ciselés et délivrés avec brio sur Instagram. Jeux de mots et humour sont servis par une mise en scène simple et efficace qui me donne le sourire. D’ailleurs, je ne suis pas la seule puisque les internautes sont au rendez-vous. Depuis que le comédien s’est lancé dans ces Reels à la Devos, le nombre de vues ne cesse d’augmenter. Je crois qu’il pourrait proposer n’importe quel sujet sous cette forme, je le suivrai en mode « j’irai où tu iras ».
Ma curiosité a donc fouiné un peu et a constaté que ce jeune homme est loin de créer uniquement de courtes vidéos divertissantes sur les réseaux. Son univers est bien plus large et m’inspire une sorte d’optimisme :
Non, la jeune génération n’a pas été exclusivement biberonnée à la téléréalité de mauvaise qualité. Elle a appris à réfléchir, a certainement lu bon nombre de bouquins allant peut-être du manga au classique en passant par la BD et les romans de tous genres. Elle sait s’exprimer dans différents registres de langue et, pour en revenir à Marc Tourneboeuf, jouer avec les mots. (*)
Ah… Comme j’aimerais avoir le temps et le talent d’écrire dans la même veine ! Mais ne vous trompez pas. Je ne suis pas en train d’affirmer que ce gars ne fait rien de ses journées. Seulement passer par le Cours Florent, se former au cinéma ou créer une compagnie théâtrale est autant d’activités qui demandent du temps que je n’ai pas (ou plus). Dans une autre vie peut-être…
À défaut, je m’installe confortablement, téléphone en main, pour profiter de ses « on ne se comprend pas » sur Insta ; en attendant de prendre un siège lors de l’un de ses passages sur les planches lyonnaises.
C’est le premier article que vous lisez ici ?
Une précision s’impose. Il fait partie d’un défi rédactionnel pour partager nos sources d’inspiration :
#févrierécrit
(*) Oui, je suis au courant que ceci est un discours de vieille. Sûrement même de vieille conne. Mais tout va bien, je veux bien endosser ce costume si ça peut vous divertir. Ce n’est qu’une facette de ma personnalité !