Cette phrase, je l’entends ou je la lis à tout bout de champ, surtout en cette rentrée. Et la plupart du temps, elle me semble vide de sens.
Des personnes que je connais à peine, voire pas du tout, souhaitent que je sois en bonne santé. Parce que oui, l’expression « aller bien » se rapporte à notre état physique et psychologie. L’intention pourrait être tout à fait louable… s’il s’agissait d’une réalité. Or, combien d’entre elles utilisent cette expression sans y mettre la consistance qu’elle mérite ?
Lorsque je pose cette question, c’est que je m’intéresse véritablement à la santé de mon interlocuteur. Je suis prête à recevoir une réponse négative et à prendre du temps pour en parler si cela est nécessaire.
Alors, pourquoi commencer un mail ou une vidéo par cette phrase. Ne peut-on pas faire mieux ?
Espérer, c’est attendre avec confiance que quelque chose ou quelqu’un arrive. Au lieu d’espérer que la santé de son interlocuteur soit au beau fixe alors que finalement cela n’a pas beaucoup d’importance pour nous, on pourrait souhaiter que le moment où l’on sera lu soit agréable ; que le mail envoyé sera suffisamment court et explicite pour faire avancer tel ou tel dossier ; que toutes les réponses y figureront ; que le contenu de la vidéo sera utile ou divertissant.
Et puis on peut simplement zapper cette introduction et aller droit au but. C’est l’option que je choisis généralement et qui n’enlève rien à la convivialité de mes échanges.
Un jour, j’évoquerai peut-être les formules de politesse comme le fameux « cordialement » que l’on nous sert à toutes les sauces !
J’avoue! J’ai mis « j’espère que vous allez bien »… Ce que j’avais vraiment envie de leur dire : « pitié je travaille tout le mois d’août, j’espère que vous allez me répondre car je me sens seule, je veux vois des humains »… mais j’ai pas osé
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Tu aurais pu te lâcher ! Avec par exemple : Bonjour, En août, certains travaillent. C’est mon cas et le vôtre peut-être. Alors…
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