Surtout, laisser les chiffres de côté
La montre dans un tiroir
Juste le téléphone allumé
Et partir !

Il est huit heures et les rues sont vides. Je cours et tourne mon attention autour de sensations. La position de mes pieds martelant le sol. L’humidité de l’air jouant dans le labyrinthe de mes poumons. L’odeur de terre mouillée heurtant mes narines. Le sel de ma transpiration venant s’échouer sur mes lèvres… et cette brume enlaçant la cime des arbres pour me les cacher.
Je suis mon rythme, j’ignore la distance et le temps.
De retour à la maison, je focalise mes émotions : beaucoup de sérénité, un zeste de fierté, énormément d’enthousiasme.

Catégories :Billet, Historiette
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